Beyond the pitch
Football mondial

Au-delà du terrain ­

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Impact social

Parallèlement à sa collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour aider à limiter la propagation du coronavirus dans le monde du football, la FIFA s’est engagée sur de nombreux fronts avec ses nombreux partenaires institutionnels pour s’attaquer à des problèmes sociaux majeurs en dehors des terrains.

La FIFA et l’UNODC misent sur la coopération pour lutter contre la menace criminelle ­

« Je suis convaincue que le football mondial et les Nations Unies formeront une alliance formidable pour assurer la promotion du développement et de la paix. »
Ghada Waly
Directrice générale de l’UNODC

En signant un protocole d’accord, la FIFA et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC) ont conjointement réaffirmé leur engagement à lutter contre les menaces que la criminalité fait peser sur le sport.

Selon Ghada Waly, directrice générale de l’UNODC, la FIFA est un partenaire idéal pour protéger le football et les événements sportifs contre la corruption et le crime. « En unissant leurs forces, l’UNODC et la FIFA aideront les autorités et les organisations sportives à mener des initiatives efficaces contre la corruption, en s’appuyant sur le robuste socle apporté par la Convention des Nations Unies contre la corruption. »

Ce protocole d’accord permettra non seulement de combattre le crime et la corruption, mais également de réfléchir à la façon dont le football peut être un catalyseur pour renforcer la résistance de la jeunesse vis-à-vis de la criminalité et de la drogue, en proposant des formations sur les compétences et valeurs de vie.

Cette coopération entre la FIFA et l’UNODC visera également à protéger les enfants et les jeunes sportifs contre les violences et l’exploitation, à l’aide de programmes tels que FIFA Guardians, tout en sensibilisant les jeunes filles et les femmes aux bienfaits du sport, conformément aux résolutions de l’ONU.

La FIFA a lancé un processus de consultation qui réunit des organisations sportives, des autorités intergouvernementales, des gouvernements et des agences spécialisées, afin d’établir une entité internationale indépendante, multisports et pluri-institutionnelle, qui serait chargée d’enquêter sur les affaires de maltraitance dans le sport.

Un partenariat avec l’AFD pour le développement en Afrique ­

Dans le cadre de son partenariat avec l’Agence française de développement (AFD), la FIFA a publié la liste des projets retenus à l’issue d’un appel à projets autour du sport et de la santé en Afrique, lancé en juillet 2020 pour faire face à la crise causée par la pandémie de Covid-19.

Les fonds disponibles permettront aux associations participantes de mettre en œuvre leurs projets pour garantir l’accès au football dans les pays où le football de base est menacé en raison d’un manque d’infrastructures ou de circonstances défavorables. L’initiative s’inscrit dans une série de projets mis en œuvre à la suite de la signature d’un accord-cadre entre la FIFA et l’AFD en 2019.

L’innovation et la capacité à être reconduits ont été des critères essentiels de l’évaluation des projets, qui devaient traiter des questions comme l’égalité des sexes, la jeunesse et l’environnement, et étaient jugés sur leur potentiel mobilisateur pour les citoyens des pays ciblés.

Parmi les quinze propositions de projets émanant de douze pays anglophones, francophones et lusophones d’Afrique sub-saharienne, huit ont été sélectionnées. Les projets retenus s’appuient sur le football pour lutter contre des problèmes variés, de l’éducation à l’inclusion sociale en passant par à l’éducation sexuelle et la sensibilisation à la question environnementale.

FIFA Guardians prolonge sa collaboration avec le groupe de protection de l’enfance de la PACE ­

En juin dernier, les représentants de la FIFA ont rencontré des décideurs politiques et des ambassadeurs de la jeunesse à l’occasion d’une discussion portant sur l’impact de la pandémie de Covid-19 sur la protection et la prévention en faveur des enfants.

Intervenant au cours d’un webinaire organisé par l’Assemblée parlementaire du conseil de l’Europe, Joyce Cook, directrice de la division Responsabilité sociale et Éducation de la FIFA, a présenté le travail actuellement mené par la FIFA sur la prévention en faveur des enfants.

« Depuis le lancement de FIFA Guardians l’an dernier, la FIFA a régulièrement introduit des mesures visant à renforcer les normes de prévention en faveur des enfants dans le monde du football, notamment à travers son programme FIFA Guardians. Nous avons également mis à disposition des associations membres des possibilités de développement des compétences, créé une unité chargée de ces problématiques et lancé la campagne #SafeHome, qui cherche à utiliser le pouvoir du football pour mettre fin aux violences domestiques qui touchent chaque année des millions de femmes et d’enfants », a-t-elle expliqué.

La campagne #SafeHome en Afrique ­

Avec cette initiative commune, la FIFA et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) entendent réagir face à la hausse du nombre de violences domestiques rapportées en 2020, alors que les mesures de confinement prises pour ralentir la propagation de la Covid-19 exposent les femmes et les enfants à des risques plus importants.

La FIFA et l’OMS ont pour cela collaboré avec la Commission européenne, l’Union africaine et la CAF afin de combattre ce problème sur ces deux continents à travers des campagnes sur les médias sociaux réunissant des FIFA Legends et des footballeurs en activité pour diffuser des messages vidéo de soutien et des conseils pratiques pour toutes les victimes de violences.

La FIFA et la Commission européenne unies contre le racisme ­

« Je trouve cette initiative extrêmement importante. Je suis très fier d’être Belge, un Belge de couleur. Le sport m’a énormément donné dans la vie. Mais malheureusement, il m’a aussi confronté au racisme. »
Mbo Mpenza

Avec le soutien de la FIFA, son partenaire de longue date dans la lutte contre les discriminations, la Commission européenne a lancé son nouveau plan d’action contre le racisme.

En plus de contribuer à l’organisation de cet événement, la FIFA s’est fait représenter par Mbo Mpenza, ancien international belge et FIFA Legend, qui est revenu lors d’une table ronde sur son expérience du racisme en Europe.

Mpenza s’est dit convaincu des répercussions positives de ce plan d’action. « Quand on voit que la Commission européenne a lancé cette initiative aux côtés de la FIFA, on mesure toute l’influence que le sport peut avoir dans ce domaine. Ensemble, nous pouvons faire de grandes choses. »

Helena Dalli, commissaire européenne à l’Égalité, a clairement défini les objectifs du plan d’action : « Il faut mettre en avant le sport et le cursus scolaire. Nous devons travailler avec les écoles afin d’aider les enfants à déconstruire les stéréotypes que la société et leur entourage contribuent à répandre. »

La lutte contre la discrimination continue ­

En 2020, dans le contexte du mouvement « Black Lives Matter », la FIFA s’est appuyée sur son exposition médiatique considérable pour promouvoir un message à travers de nombreuses campagnes numériques : aucune forme de discrimination n’a sa place dans le football comme dans la société. Quarante FIFA Legends et footballeurs en activité, arborant chacun un maillot noir, ont publié des messages contenant les mots-dièse #StopRacism et #StopDiscrimination sur les médias sociaux, touchant ainsi plusieurs dizaines de millions de fans dans le monde.

Réunion de lancement pour la mise en œuvre du protocole d’accord ASEAN-FIFA ­

La réunion de lancement pour l’élaboration d’un plan de collaboration dans le cadre du protocole d’accord ASEAN-FIFA, qui vise à conforter le football dans son rôle de catalyseur du développement social et d’outil de promotion de modes de vie sains en Asie du Sud-Est, s’est tenue en août 2020.

Celle-ci a notamment réuni des représentants des ministères des Sports et des ministères de l’Éducation des différents états membres de l’ASEAN, du Secrétariat de l’ASEAN et de la FIFA.

Le séminaire en ligne a fourni aux participants un aperçu des activités de la FIFA, qui vont de la coopération avec des organisations intergouvernementales internationales et régionales à la lutte contre la manipulation de matches et le dopage en passant par la sûreté et la sécurité des stades, la prévention en faveur des enfants, le développement du football et le programme Football for Schools de la Fondation FIFA.

Accord de paix historique au Moyen‑Orient ­,

Déterminé à apporter son soutien aux efforts de paix au Moyen-Orient, Gianni Infantino a assisté au nom de la FIFA à la signature d’un accord historique entre Bahreïn, Israël et les Émirats arabes unis à Washington (États-Unis).

Au sujet de cet accord majeur, le Président Infantino a déclaré : « Nous voulons que le football continue à être un vecteur de changement positif dans le monde, particulièrement dans la situation difficile que nous traversons en raison de la pandémie de coronavirus. Je suis ravi que la FIFA puisse être ici pour jouer son rôle dans le soutien de ces évolutions positives. »

Le Président de la FIFA a profité de son séjour dans la capitale américaine pour effectuer une visite de courtoisie dans les bureaux du ministère américain de la Justice, où il s’est entretenu avec le Procureur général. Il a profité de cette occasion pour remercier personnellement les autorités du pays, et notamment ledit ministère, pour leur travail dans la lutte contre la corruption dans le football.

Autre accord historique entre les fédérations émirati et israélienne

Les fédérations de football des Émirats arabes unis et d’Israël ont conclu un protocole d’accord historique lors d’une cérémonie organisée à Dubaï, à laquelle ont participé Gianni Infantino, président de la FIFA, le cheikh Humaid ben Rachid al-Nuaimi, président de la fédération de Football des Émirats arabes unis (UAEFA) et Oren Hasson, président de la fédération Israélienne de Football (IFA).

Le protocole d’accord prévoit de nombreuses activités conjointes, comme l’organisation de matches amicaux entre les sélections nationales et les clubs des deux pays, la mise en place de séminaires communs pour le personnel technique et administratif des deux fédérations, ainsi que d’autres initiatives de développement du football.