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Le football unit le monde
Les deux pierres angulaires de la Vision 2020-2023 consistent non seulement à protéger les valeurs positives du football, mais aussi à répercuter son influence considérable sur la société dans son ensemble. Cette ambition a été parfaitement illustrée au Qatar, où le football a rassemblé le monde.
Quand les mots de Gianni Infantino ont été couchés sur le papier pour la première fois dans la Vision 2020-2023, la feuille de route stratégique du Président de la FIFA, nul n’aurait pu prévoir à quel point ils allaient être confirmés par les événements. Le devoir de protéger et de promouvoir les valeurs clés qui sont au cœur de ce sport reste une priorité. Ainsi, jamais les répercussions sociales liées au rassemblement en un seul endroit des supporters du monde entier n’auront été plus importantes qu’en 2022, lorsque la célébration quadriennale du football s’est tenue dans un espace plus concentré que jamais, à l’heure où un monde polarisé se relevait des bouleversements imposés par la pandémie de Covid-19.
La 22e Coupe du Monde de la FIFA™ a tiré parti de cette plateforme exceptionnelle attirant plus de cinq milliards d’amateurs de football pour souligner le pouvoir fédérateur du football à travers une campagne vidéo exceptionnelle réunissant une pléiade de grands noms du football. Elle a été lancée par le Président Infantino lors du Sommet exécutif du football de Doha le matin du coup d’envoi de la compétition. Les supporters ont pu la découvrir à la fois dans les stades et par l’intermédiaire des diffuseurs détenteurs de droits.
Alisson Becker, Karim Benzema, Lucy Bronze, Didier Drogba, Giulia Gwinn, Kaká, Robert Lewandowski, Carli Lloyd, Édouard Mendy, Lionel Messi, Neymar, Emmanuel Petit et Cristiano Ronaldo ont tous souligné la capacité inégalée du football à rapprocher les gens. Hassan Al-Haydos, le capitaine du Qatar, est également apparu dans un clip télévisé et a porté un brassard aux couleurs de la campagne lors du match d’ouverture au stade Al Beyt.
Son homologue équatorien Enner Valencia, qui affichait également son soutien à ce message fédérateur, a inscrit ce soir-là un doublé pour une victoire 2-0 sous les regards de la planète entière.
Gianni Infantino avait annoncé « une célébration fédératrice et passionnée autour de ce sport que nous aimons tant » au moment de présenter le programme, mentionnant également sa mise en œuvre réussie à Doha, où 1,9 million de demandes de cartes Hayya ont été acceptées, les cinq pays les plus représentés étant l’Arabie saoudite, l’Inde, les États-Unis, le Royaume-Uni et le Mexique.
« Nous avons bénéficié d’une ambiance internationale chaleureuse et vu que le football unissait le monde », a déclaré le Président de la FIFA. « Les gens sont venus de tous ces pays différents pour se réunir dans une seule et même ville et passer de bons moments, peut-être aussi pour oublier leurs propres problèmes et se divertir. »
Des FIFA Legends ont évoqué leur expérience à la rencontre de la population locale et des supporters du monde entier réunis pour la Coupe du Monde. Les supporters ont également été invités pendant toute la compétition à faire part sur les réseaux sociaux de ce qu’ils vivaient. Leurs témoignages ont été compilés dans une vidéo avant la superbe finale au stade Lusail.
Sous l’égide de la campagne « Football Unites the World » – Le football unit le monde –, la FIFA s’est associée à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies promouvoir des causes comme la santé physique, la lutte contre la discrimination, le développement durable, l’éducation et l’éradication de la malnutrition des enfants. Un certain nombre de ces causes figuraient déjà parmi les priorités mises en avant en 2022 par la FIFA sur le plan social. Elles ont pu bénéficier d’une attention plus importante grâce à la Coupe du Monde.
Non à la discrimination
La FIFA a poursuivi la lutte contre la discrimination en 2022, conformément à l’article 4 de ses Statuts, qui précise que « [t]oute discrimination d’un pays, d’un individu ou d’un groupe de personnes pour des raisons de couleur de peau, d’origine ethnique, géographique ou sociale, de sexe, de handicap, de langue, de religion, de conceptions politiques ou autres, de fortune, de naissance ou autre statut, d’orientation sexuelle ou pour toute autre raison est expressément interdite ».
Cette première Coupe du Monde organisée au Moyen-Orient, dans la région du Golfe et dans le monde arabe ne constituait pas seulement une occasion de rappeler l’inacceptable, mais aussi d’envoyer un message positif de rassemblement et de bienveillance autour de ce qui était pour nombre de visiteurs la découverte d’une nouvelle culture foisonnante.
La compétition, qui aura plus que jamais auparavant été vécue par le biais de canaux numériques, présentait le risque de générer en ligne des discours de haine et de discrimination, comme l’indiquait un rapport indépendant commandé par la FIFA et publié le 18 juin 2022 à l’occasion de la Journée internationale de la lutte contre les discours de haine des Nations Unies.
Cette étude mettait en avant l’augmentation des attaques visant les footballeurs et les entraîneurs sur les réseaux sociaux pendant les compétitions internationales, un phénomène identifié grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle pour examiner plus de 400 000 commentaires publiés sur diverses plateformes durant les demi- finales et la finale de deux compétitions internationales (l’EURO 2020 de l’UEFA et la Coupe d’Afrique des Nations 2021 de la CAF). D’après cette analyse, plus de 50% des joueurs ont fait l’objet d’attaques discriminatoires, provenant en majorité de leur pays d’origine.
« L’OMS est fière de s’associer à la FIFA pour cette campagne de lutte contre la discrimination. Tout le monde a le droit à la santé, un droit qu’il est essentiel de protéger en luttant contre la stigmatisation et la discrimination partout où elles se manifestent. »
En réaction, la FIFA et la FIFPRO se sont associées pour lancer un service de modération chargé de repérer, au cours des compétitions masculines et féminines, plus de 30 000 termes considérés comme relevant d’un discours de haine sur des comptes identifiés sur les réseaux sociaux. L’objectif est d’empêcher que, une fois détecté, un message comprenant ces termes soit vu par le destinataire et ses abonnés.
Cette campagne a été promue à l’occasion des quarts de finale de la Coupe du Monde, où les capitaines des équipes concernées se sont exprimés via des vidéos diffusées dans les stades sur écran géant et sur les réseaux sociaux pour condamner la discrimination sous toutes ses formes. Les panneaux à DEL disposés autour des terrains et destinés à la télévision ont également fait passer ce message auprès du public du monde entier.
286 000 895
commentaires injurieux ou spams masqués au nom des équipes et joueurs inscrits au service de modération
14 00 millions
de commentaires analysés pendant la Coupe du Monde
4 0 908
comptes d’utilisateurs signalés aux autorités pour d’éventuelles poursuites
Préoccupée par les conséquences sur la santé mentale des comportements discriminatoires, l’OMS s’est jointe à la FIFA pour cette campagne conçue pour coïncider avec la Journée internationale des droits de l’homme, le 10 décembre.
« La stigmatisation et la discrimination peuvent s’avérer extrêmement néfastes pour la santé mentale et physique, et même empêcher les gens d’accéder aux services de santé dont ils ont besoin », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS.
La Coupe du Monde la plus saine de l’histoire
Le partenariat entre la FIFA et l’OMS s’est renforcé depuis la signature d’un protocole d’accord en 2019, mais aussi la pandémie de Covid-19. Les deux organisations ont produit une série de messages communs de sensibilisation du public. L’État du Qatar (représenté par le ministère qatarien de la Santé publique et le Conseil suprême pour la remise et l’héritage) a donné son accord pour que la Coupe du Monde serve de plateforme à la promotion de modes de vie sains, ainsi qu’à la protection de la santé de toutes les personnes impliquées dans cette première compétition majeure de l’après-Covid-19.
Des dispositions ont été prises pour offrir aux spectateurs dans les stades et les fan zones la possibilité de se nourrir sainement, ainsi que pour mettre en avant dans les espaces officiels de la compétition des messages de prévention contre le tabagisme. Les supporters, et les plus jeunes d’entre eux en particulier, ont été incités à être actifs dans le cadre de l’initiative #BeActive, qui s’appuie sur le fait que plus de 80% des enfants du monde entier ne pratiquent pas l’heure d’exercice physique nécessaire chaque jour pour avoir un mode de vie sain.
L’importance du sport et de l’exercice a été soulignée grâce au défi #BringTheMoves, qui invitait les enfants à inventer de nouvelles célébrations de buts pour qu’elles soient reprises sur le terrain par les joueurs pendant la Coupe du Monde. Ce projet déployé sur les réseaux sociaux a enthousiasmé les groupes de supporters des trente-deux associations membres participantes dans les huit stades de la compétition.
Diffusé toute l’année et visible pendant toute la Coupe du Monde, le message a atteint un pic de visibilité le 12 décembre pour la Journée de la couverture sanitaire universelle. L’artiste trinidadien The Mad Stuntman a proposé une interprétation sensationnelle du tube I Like to Move It, qui figurait au cœur de la campagne au FIFA Fan Festival™, avant de donner un spectacle à la mi-temps des deux demi-finales, au stade Lusail et au stade Al Beyt.
Un certain nombre de joueurs d’hier et d’aujourd’hui ont également participé à l’aventure, y compris le buteur le plus âgé de l’histoire de la Coupe du Monde. Le Camerounais Roger Milla, dont la célébration chaloupée incarne aux yeux de tous la Coupe du Monde de la FIFA 1990™, était en effet mis en avant dans la campagne vidéo. Après avoir reçu un prix récompensant sa performance historique en Italie 32 ans auparavant, il a reproduit sa célèbre gestuelle devant les caméras pour marquer son soutien à cette initiative.
Sauver la planète
L’engagement de la FIFA pour la protection de la planète est explicité dans le cadre de sa Stratégie pour le climat présentée en 2021 à Glasgow lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26). Par ce biais, la FIFA s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 50% d’ici à 2030 et à atteindre le chiffre de zéro émission nette d’ici à 2040 en intégrant une part croissante d’opérations durables aux activités quotidiennes de l’organisation.
De plus, l’OMS considère cette crise climatique comme étant aussi une crise sanitaire : l’on estime en effet qu’environ 13 millions de décès sont dus chaque année à des causes environnementales évitables. Il est par conséquent urgent d’entreprendre des actions décisives pour préserver la planète, et la FIFA en tient compte non seulement dans le cadre de son partenariat avec l’OMS, mais aussi à travers son ambition d’assurer un avenir meilleur via le football.
Ce message a été porté concrètement tout au long de l’année par la FIFA. Le jour du tirage au sort de la Coupe du Monde à Doha, l’instance dirigeante a ainsi signé un protocole d’accord avec le Forum des îles du Pacifique (FIP), une collaboration visant à sensibiliser à travers le football et à lutter contre le changement climatique. Ce protocole s’aligne sur le Cadre 2017- 2030 pour un développement résilient dans le Pacifique.
Ce partenariat avec le FIP vise à éduquer les populations au sujet du dérèglement climatique et à promouvoir la résistance aux catastrophes, tout en aidant au développement de stratégies de sensibilisation et d’initiatives communautaires. Il crée entre le FIP et les projets issus du programme de développement Forward de la FIFA une synergie à même de jeter des bases saines pour les associations membres de l’OFC, une initiative particulièrement opportune dans l’optique de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2023™ qui se disputera en Australie et en Aotearoa Nouvelle-Zélande.
Le Président de la FIFA Gianni Infantino a mené en cours d’année la campagne « Carton vert pour la planète » qui incite des footballeurs, des célébrités et des acteurs sans lien avec le monde du sport à entreprendre une action pour préserver l’environnement et à inviter d’autres personnes à faire de même à travers les réseaux sociaux.
Cette campagne s’est manifestée visuellement pendant la Coupe du Monde 2022 à travers des banderoles, des panneaux à DEL en bord de terrain et des brassards portant la mention « Save the Planet » – Sauvons la planète. Cette initiative se situe par ailleurs dans la droite ligne du partenariat signé par la FIFA et le pays hôte pour déployer pendant la compétition le programme environnemental le plus ambitieux de l’histoire de la Coupe du Monde.
Au-delà du message adressé aux téléspectateurs du monde entier, Marcel Desailly, FIFA Legend et ambassadeur de la FIFA, est apparu dans le cadre d’une campagne vidéo diffusée avant les 64 matches de la compétition pour demander aux supporters de se joindre à lui autour du mot d’ordre « Faire du recyclage notre but ».
Soutenir la jeunesse à travers le football
La FIFA a utilisé la Coupe du Monde 2022 pour soutenir la mission de l’UNESCO visant à éliminer la pauvreté et faire prévaloir la paix et le développement durable, en diffusant la campagne « Education for All » – L’éducation pour tous – à l’intention des téléspectateurs du monde entier.
Les liens étroits entre football et éducation se sont également manifestés dans le cadre de programmes de développement et d’apprentissage déployés tout au long de l’année 2022. L’éducation est un droit humain fondamental et pourtant, de très nombreux enfants n’ont aucun accès à une éducation de qualité : sur la planète, plus de 244 millions d’entre eux ne sont pas scolarisés et 70% des enfants de dix ans sont incapables de lire et comprendre un texte simple.
« Le football est un outil formidable pour enseigner des valeurs comme l’esprit d’équipe et le respect, ou encore des aptitudes à la vie quotidienne comme la confiance en soi. »
La Coupe du Monde était donc la plateforme idéale pour faire connaître cette situation de pauvreté éducative, qui a empiré ces dernières années avec les contraintes liées à la pandémiede Covid-19. Ce thème, qui fait écho à la Vision 2020-2023, a été suivi d’actions concrètes tout au long de l’année avec notamment le lancement aux quatre coins du monde d’une série de projets Football for Schools, y compris au Qatar.
Autre mot d’ordre qui a résonné tout au long de la Coupe du Monde : chaque enfant a droit à une alimentation saine, à la sécurité et à la protection de ses besoins les plus fondamentaux. Dans cette optique, la FIFA s’est associée au PAM dans le cadre d’un programme de sensibilisation autour du message « Protect Children, End Hunger » – Protégeons les enfants, éradiquons la faim – diffusé à l’occasion des matches de la compétition. L’année 2022 a en effet vu une progression sans précédent de la faim dans le monde en raison de pénuries alimentaires : 345 millions de personnes, dont de nombreux enfants, étaient concernées cette année contre 135 millions en 2019.
« Le football touche des millions d’enfants de par le monde », a déclaré le Président Infantino. « Ces enfants ont une chose en commun : le droit de profiter du football dans un environnement sûr, au sein d’une culture porteuse de respect et de compréhension mutuelle. »